J'aurais pu partager le début de mon cheminement de quête de sens en 2015, quand j'ai fait évoluer ma façon de consommer. En 2017, quand j'ai concrètement amorcé les pas de ma reconversion professionnelle. En 2018 quand j'ai suivi l'aventure de Switch. Puis quand j'étais en Inde, ce voyage transformateur et quand je suis revenu en 2019 dans l'Oise. Ou bien encore en 2021, quand j'ai commencé ma formation en mémoire cellulaire et celle d'astrologie. Et en 2022 quand je me suis formée aux coaching.
Oui j'aurais pu. Mais je ne le ressentais pas. Il n'y a avait pas d'élan du cœur. Cela n'avait pas de sens pour moi. De parler de ce que je vivais sur l'instant.
Je l'ai seulement un petit peu fait. Par ci et par là. De temps à autre.
J'ai besoin de temps pour le vivre. Pour l'intégrer. Pour le ressentir. Pour voir ce que je vais en retirer. Pour ressentir si j’ai vraiment envie de le partager. Parler trop tôt de mes traversées n'était pas ce que j'avais besoin à ces moments-là.
Aujourd'hui je commence à en parler. Parce-que c'est beaucoup plus neutre. Autant émotionnellement, physiquement que mentalement. Ça part d'un espace de fait et d’expérience. D'un retour en arrière avec les yeux de celles que je suis aujourd’hui.
Aujourd'hui je commence à en parler. Parce que je ressens et j'observe que mon témoignage peut aider, ouvrir des portes, créer une étincelle chez la personne qui m'écoutera et lira mes mots.
J'aime prendre ces temps de recul.
Alors non, je ne partagerais pas dans l'instant les vagues que je peux vivre. Comme chacun de nous peut en vivre. Car j'ai envie et besoin de la laisser vivre et œuvrer en moi naturellement. De laisser le temps faire sa tambouille. Je peux seulement par moment laisser entendre, que oui, il y a bien une vague. Mais le quoi me concerne uniquement ou un cercle restreint de personnes proches en qui j'ai confiance pour m'aider et me soutenir.
A l'image de la nature qui a 4 saisons, une année pour faire un cycle entre la graine du printemps, la floraison de l'été, les récoltes d'autonome et la maturation de l'hiver, je vis le même processus. A une temporalité différente selon ce que je vis. Mais toujours avec le même cycle : graine, floraison, récolte et maturation.
Alors, à toi, à nous qui vivons chaque jour des vagues de vie. Apprenons à les vivre. Apprenons à les laisser être. A les garder pour nous et éventuellement pour un petit cercle de soutien. Puis partageons-les uniquement si cela vient du cœur. Si cela peut être utile et aider quelqu'un. Quand nous le ressentons juste dans notre cœur et dans notre corps.
C'est comme cela que je vois la vie.
C'est comme cela que je la ressens.
Agir depuis l'espace du cœur.
Agir depuis l'espace du corps.
Avec le temps comme précieux allié.
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